Pierre Lapointe, amours, délices & orgues

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Pierre Lapointe, amours, délices & orgues

2017

Francofolies Montréal, Maison symphonique, juin 2017

Pierre Lapointe m’a invité à prendre part à la scénographie d’un spectacle en 2015 dont je ne savais pas grand chose sinon les dates, le lieu, quelques-uns des membres de l’équipe, la metteur en scène Sophie Cadieux, l’organiste Jean-Willy Kunz, Etienne Lepage…  et qu’il se passerait pendant les FrancoFolies de Montréal en juin 2017, à la maison symphonique et que l’orgue en serait un élément central.

A partir de cette hypothèse de travail, j’ai proposé de réaliser un workshop avec des étudiants de l’UQAM à Montréal.

La spécificité du lieu, la maison symphonique, obligeait au fait que le décor devait être scène, pas de possibilités de rideaux, de cacher les éléments.

L’objet du workshop était de déterminer à partir d’une trame que j’ai proposé des schémas d’utilisation de modules.

 

Notes de travail du 22 décembre 2015

 

Pierre évoque le fait que le projet est en court d’écriture mais qu’il peut mettre en scène deux mondes parallèles.

Il attend qui donne le vertige et qui se construit au fur et à mesure.

Au début on ne doit pas comprend ce qui se construit et à la fin, ça devient évident. On pourrait partir sur une scène abstraite mais à la fin il y a quelque chose de fort.

Un monde hybride entre le réel et l’imagination, entre la pop et l’avant-garde.

Il n’y aura pas de musiciens sur scène.

Il peut y avoir des effets sonores, on peut intégrer au dispositif des micro-contacts.

Une des solutions pour l’espace est de fonctionner avec des modules.

 

On voit sur scène un tas de matière qui est en vrac, comme de la matière naturelle.

Au début on voit cette matière brut d’un côté et une structure métal de l’autre qui évoque une atmosphère de fin du monde. La structure est plus agressive, elle n’est pas esthétique.

Puis peu à peu les lattes sont prises du tas pour venir se placer sur la structure qui est la base d’un paysage.

Non seulement l’espace se construit mais il doit pouvoir se construire de façon différente suivant les différents temps du spectacle formant tour à tour des univers complètements différents pour former une succession de tableaux.

J’évoque pour donner une image mental un projet de lampe que j’ai réalisée avec deux lattes de bois mise en tension qui viennent se poser sur une base métal et qui peut donc générer différentes formes. Nous remarquons qu’il faut bien sûr que forme joue avec la lumière mais aussi que la couleur doit pouvoir être jouer un rôle important . Ceci pour donner d’autres niveaux de lecture qui peuvent se développer dans différentes parties du spectacle.

Cette direction nous paraît intéressante car elle permet après quelques recherches de pouvoir faire la base concrète pour mener un workshop avec des étudiants.

Le module devenant une sorte de module-pixel, on doit pouvoir également faire des modélisation 3D et pouvoir changer le décor en le paramétrant. Il faudrait voir avec le professeur référant de l’université si on peut joindre au groupe 2 ou 3 élèves média qui pourrait nous aider à programmer cela…

 

 

 

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