En parallèle de l’installation Le Blobterre de matali pensée pour le centre Pompidou, le Forum Meyrin accueille une autre proposition de matali crasset. 

Cette exposition à Meyrin de matali crasset s’articule donc autour de deux propositions dont le végétal est la trame.

Interactions végétales formule des hypothèses de vie autour du jardin. Le jardin est un cadre privilégié, cadre spatial et réel à l’intérieur duquel le bien-vivre ensemble peut s’installer, s’expérimenter, se vivre sur la durée.

L’espace est occupé par un archétype de maison : une maison fabriquée, icône de l’espace domestique, la penderie réalisée pour Ikea est utilisée comme trame métallique et industrielle. Elle forme une double peau qui laisse passer le regard, devient tuteur de végétal imprimé et porte tout ce qui est nécessaire à la monstration : écrans, pages du journal, éclairages…

À l’intérieur de cette maison-serre, on peut entrer en intimité avec mes travaux et hypothèses, se poser pour regarder les animations assis sur des poufs.

L’extérieur de la maison devient un support de questionnement sur notre désir de végétal. Des questions, des textes, des schémas placés en vis-à-vis avec les initiatives de la ville en matière de jardin distribuées tout autour de la maison sur les murs.

J’aime à penser que l’exposition permettra de se poser plus de questions que d’avoir de réponses, à l’image de l’évolution du rôle du designer qui interagit avec les évolutions de la société et qui n’est pas seulement un “problem solver”. 

Plusieurs hypothèses de vie sont formulées, présentées sous la forme de dessins, animations, maquettes.

Le prêt-à-habiter.

La vie et la culture en terrasse.

Espace à construire, espace à partager.

Le tronc commun.

À l’occasion de l’exposition, un journal pensé comme partie intégrante de l’installation et du projet est diffusé.