55e salon de Montrouge

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55e salon de Montrouge

2009

« Je connais depuis vingt ans le Salon de Montrouge. L’année dernière, quand Stéphane Corréard m’a parlé de ce projet, c’est avec enthousiasme que j’ai voulu participer à son nouvel élan.
La spécificité de Montrouge a toujours été pour moi son caractère presque insulaire dans l’art contemporain. C’est un endroit où l’on peut faire de vraies découvertes, un endroit qui nous demande d’avoir un œil critique où tout n’est pas « digéré ». J’étais très curieuse de découvrir ce nouveau regard du nouveau comité. Investir un lieu industriel pour y montrer de l’art est toujours une aventure qui me passionne. L’intention de la scénographie pour cette nouvelle session est de trouver une logique particulière qui tienne compte des spécificités du lieu, permette de valoriser les œuvres et contribue à donner une personnalité affirmée et contemporaine au Salon.

Le lieu est très haut de plafond, les piliers forment un ancrage évident pour séparer l’espace. J’ai choisi d’en jouer plutôt que de le suivre, en créant des alvéoles qui poussent telles des feuilles de part et d’autre des cheminements.
Pour cette nouvelle édition, nous avons repris le principe de minimodules personnels, tout en faisant évoluer sensiblement la scénographie par rapport à l’an dernier. Les alvéoles sont plus amples, et réservent une plus grande place aux œuvres en volume.

On arrive dans chaque espace par un angle : ce qui nous permet non seulement d’avoir une vision d’ensemble de l’espace (puisque l’on voit bien au moins deux murs) mais également de ne pas avoir au départ un regard frontal par rapport au mur et, par conséquent, à l’œuvre accrochée dessus. De plus, cela favorise une mise en relation des différents pans entre eux, mais aussi avec les éléments posés au sol. » 

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Crédits

  • Jérome Spriet